Copies qu’on forme

Copies qu’on forme

Le plagiat a certes toujours existé, mais il est devenu un sujet sensible avec l’entrée dans l’ère de la reproductibilité numérique. Aujourd’hui en effet, un simple copier-coller suffit pour s’emparer d’un contenu. Les nuances entre les différentes formes de copies ouvrent un large champ de questions, notamment celle de la limite entre plagiat et réappropriation. Cependant faut-il fatalement condamner le plagiat, alors qu’il est aussi un véritable vecteur de création ?

Pour répondre à cette problématique, je me suis intéressée à la réappropriation de l’image. Mon projet est composé de trois dispositifs commandés par le CNAP : un guide, un site Internet et une application. Le guide informe juridiquement les graphistes sur leurs droits face à la réappropriation d’image et aux notions liées au droit d’auteur. Le site Internet permet également de s’informer sur les notions juridiques mais génère aussi des compositions à partir d’image source, montrant la réappropriation comme un vecteur de création. Quand à elle, l’application permet de montrer l’ambigüité entre plagiat et réappropriation par le biais d’un questionnaire permettant de tester l’originalité des création.

 

 

 



Les commentaires sont fermés.